L'odieux est la porte de sortie du ridicule. (Victor Hugo)

Encore un acte abject à mettre au palmarès de l'association anti-UDM !

Nous pensions avoir tout vu et tout entendu de la part de l'association anti-UDM. On en était pourtant loin ! Ces derniers jours, la dite association, toujours autant aveuglée par la haine qu'elle voue à tout ce qui touche de près ou de loin à la détection, vient de se livrer à un de ces actes abjects dont elle a le secret.

Au départ, pourtant, une bien belle histoire : 
Une histoire qui commence à la mi-novembre, quand Yannick Brizet, détecteuriste et responsable de l'antenne Audoise de l'AFP (Association Française des Prospecteurs) est contacté pour organiser, avec l'aide et l'accord du maire de la commune de Fa (Aude) et de l'institutrice du même village, une sortie pédagogique destinée à une classe d'enfants handicapés légers, et basée sur le thème de l'histoire de la monnaie et de la détection...
Cette manifestation à l'intention fort louable, était attendue avec impatience par les enfants. Elle s'est déroulée le 26 novembre et ce fut un grand succès tant pour les élèves que pour les organisateurs.
Au cours de cette journée, Yannick a montré aux enfants sa collection de pièces, leur a expliqué l'histoire de la monnaie des origines jusqu'à l'euro, avant de les emmener, à l'extérieur pour les faire jouer à la recherche de pièces enterrées.
Cela se passa sur un terrain communal où Yannick, avec l'autorisation du maire de la commune, avait au préalable enfoui sous quelques centimètres de terre, 8 monnaies que les enfants devraient ensuite retrouver à l'aide d'un détecteur. Inutile de dire que les enfants furent ravis. Il suffit pour cela de lire le témoignage de l'un d'eux :
"Vendredi après-midi, on est allé aux pièces avec Yannick. Yannick m'a prêté un appareil.
Quand j'attendais un bruit, il fallait déterrer pour voir ce qu'il y avait. moi, j'ai trouvé deux pièces. On a fait des photos. Après, on est revenu à l'école. Yannick nous a montré ses pièces et nous on lui a donné du gâteau aux marrons. j'ai bien aimé déterrer pour trouver les pièces et j'aimerai bien que Yannick revienne."
Cette journée fut une telle révélation pour ces enfants qu'ils en parlent encore...
Alors, tout est bien qui finit bien ?

Non, car les vautours planaient ! 
Effectivement, l'association anti-UDM, qui semble passer le plus clair de son temps à espionner lâchement les forums de détection, s'empressa de faire des captures d'écran du récit de cette belle journée, et de constituer un véritable dossier scientifique et courageux. Dans les jours qui suivirent elle l'envoya à l'institutrice et au maire concernés, avec, bien évidemment, copie au conservateur de la DRAC locale ( et peut-être, qui sait, une copie cachée au Ministère...).
Et sous quel prétexte ?
Sous prétexte que, je cite : "Ce qui peut de prime abord passer pour une activité d'éveil intéressante pour des enfants est en réalité une initiation au pillage des sites à l'aide d'un détecteur de métaux." et que cette action est "une activité délictuelle qui se présente, malheureusement parfois avec succès, comme un loisir bénin."
Vous avez bien lu : le fait de cacher, sous terre, et ce quelque soit l'endroit, 8 pièces de monnaies pour les faire rechercher par 4 enfants handicapés est considéré par nos intransigeants du patrimoine comme un délit de la plus haute importance, dont tous les intervenants (éducateurs, institutrice, maire et sans doute les enfants eux-même) ont été les complices !
La délation est, de base, une pratique détestable. Dirigée contre des enfants handicapés elle devient écœurante !
Quand donc cette association anti-UDM, arrêtera-t-elle de se cacher en permanence derrière le paravent du Ministère de la Culture, comme un chouchou dans les jupes de sa maîtresse ? Quand donc aura-t-elle le courage de rencontrer une délégation de détecteuristes face à face, les yeux dans les yeux ? Sans doute jamais, car il est plus facile pour ses membres les plus virulents de cracher leur venin bien cachés sous des pseudonymes !
C'était déjà ridicule et lâche, cela vient de devenir abject !

Une sainte trinité du mensonge anti détection ! 
En réalité l'association anti-UDM doit se sentir bien protégée puisqu'elle se trouve au centre d'une sainte trinité du mensonge anti-détection. D'un côté le Ministère de la culture, dont le Ministre, M. Frédéric Mitterrand, évite soigneusement de répondre aux sollicitations des UDM (voir notre Lettre ouverte) et dont le sous-directeur à l'Archéologie, M. Marc Drouet, explique dans ses courriers que les détecteurs de métaux sont "inutilisables sur le territoire national". De l'autre côté l'Inrap, dont le président, M. Jean-Paul Jacob ose déclarer sans sourciller dans un article du Monde daté du 24 décembre ( bonjour la trêve des confiseurs ! ) en parlant des détecteurs de métaux "En France, leur usage est interdit tandis que leur vente reste autorisée...". Ces interprétations de la loi sont fausses et nous l'avons déjà démontré (voir notre page "Les Lois chapitre "En tout état de cause...")
Mensonge, mensonge et toujours mensonge !
A la vue de cette union sacrée de la contrevérité dirigée contre la détection de loisir, ne serait-on pas en droit de se poser quelques questions au sujet du "pillage de Noyon" qui a permis de jeter les UDM en pâture aux médias et de les déconsidérer aux yeux de l'opinion publique ?
Car enfin, n'y retrouve-t-on pas en filigrane la marque de cette sainte trinité ? Le chantier est conduit par l'Inrap, le responsable du chantier est secrétaire de l'association anti-UDM, et le Ministre de la Culture enfonce le clou quelques jours plus tard avec un communiqué de presse reprenant les accusations envers les UDM alors même que l'enquête de gendarmerie n'en était qu'à ses débuts...
Sans doute ! Mais les UDM ont-ils le droit de dire qu'ils se demandent parfois si ce pillage n'a pas été qu'un coup monté destiné à les discréditer ? Pas évident, car si les hauts dignitaires ou leurs protégés ont apparemment le droit de colporter des inexactitudes sans être inquiétés le moins du monde, les simples citoyens qui oseraient seulement faire part de leurs doutes, seraient, eux, vite accusés de diffamation. Nous ne nous y risquerons pas !
Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Jean de la Fontaine - Les animaux malades de la peste.)

Documents : 

Mention légale : 
Article L.542-1 du Code du patrimoine : « Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche. »